Sud-Soudan
Une délégation du conseil de sécurité de l’ONU est arrivée à Juba vendredi, pour convaincre le président Salva Kiir d’accepter le déploiement d’une force régionale, sous peine de sanctions. Notamment un embargo sur les armes.
La situation sécuritaire et humanitaire de ce pays indépendant seulement depuis 2011, est extrêmement préoccupante à cause d’une guerre civile dévastatrice débutée fin 2013.
“Nous ne sommes pas ici malheureusement dans le cadre d’une célébration”, a déclaré Samantha Power, l’ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU. “Mais à cause de notre profonde préoccupation au sujet des combats qui ont dégradé l’environnement de sécurité et qui ont exacerbé une crise humanitaire dévastatrice pour le peuple de ce pays. La meilleure façon d‘éviter la déstabilisation est de donner une chance à l’accord de paix, donner une chance aux civils de recevoir les aliments dont ils ont besoin, mais plus important encore de retourner à leurs activités pour prendre leur destin en main. Et le meilleur moyen d’y arriver, c’est de permettre à la force régionale de se déployer, “ a-t-elle conclu.
La mission de l’ONU au Soudan du sud est forte de 13000 hommes et devrait recevoir un renfort de 4000 hommes supplémentaires. Elle aura désormais entre autres la charge d’empêcher les cas de viol dont sont victimes les femmes, et sera autorisée à se défendre contre toute personne qui semble mener ou préparer une attaque”.
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